S14
Neurologie
Chapitre S14-P02-C09
Angiographie cérébrale et imagerie vasculaire cérébrale non invasive
Le développement récent des nouvelles techniques d’exploration vasculaire (angioscanner, angio-IRM) a réduit les indications de l’angiographie cérébrale. Il n’en demeure pas moins que l’angiographie reste actuellement le moyen le plus fiable et le plus précis pour une exploration précise de la vascularisation cérébrale. Cet examen consiste à opacifier, au moyen d’un produit de contraste iodé hydrosoluble, les vaisseaux à destinée cérébrale. Cette opacification se fait par injection intra-artérielle au moyen d’un cathéter introduit dans l’organisme, la plupart du temps par voie artérielle fémorale, et mis en place au niveau des artères à destinée céphalique (artères carotides ou vertébrales). Cette opacification permet une étude morphologique des artères et veines cérébrales et une étude dynamique de la circulation cérébrale. Du fait de son caractère invasif (risques de complication au point de ponction, risques de complication thrombo-embolique), l’angiographie cérébrale n’est que rarement réalisée en première intention dans l’exploration d’un processus pathologique vasculaire intracrânien. On lui préfère l’angioscanner (acquisition scanographique dédiée à l’exploration des vaisseaux intracrâniens) ou l’angio-IRM (acquisition IRM dédiée à l’exploration de la vascularisation intracrânienne).
Nous décrirons successivement les modalités pratiques de réalisation d’une angiographie cérébrale, ses avantages et risques, les principes de l’angioscanner et de l’angio-IRM, ainsi que leurs avantages et limites. Nous préciserons ensuite la place de chaque modalité d’imagerie dans l’exploration des différents processus pathologiques vasculaires intracrâniens. Enfin, nous évoquerons les perspectives d’amélioration de ces techniques d’imagerie.
Angiographie cérébrale numérisée soustraite par cathétérisme sélectif
L’angiographie cérébrale est un examen spécialisé réalisé au bloc opératoire de neuroradiologie interventionnelle, en conditions d’asepsie chirurgicale, la plupart du temps sous anesthésie locale. Cet examen nécessite une expérience technique et pratique ainsi qu’une connaissance de la pathologie neurologique, de manière à adapter la conduite de l’examen au processus pathologique recherch&eacu…
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