S21
Endocrinologie
Chapitre S21-P01-C03
Hyperprolactinémies et adénomes à prolactine
Les adénomes à prolactine ou prolactinomes sont les plus fréquents des adénomes de l’hypophyse, pathologie concernant plus d’une personne sur 1 000 dans la population adulte [8]. Ce sont des tumeurs, en règle générale bénignes, issues de la prolifération d’une cellule lactotrope, selon des mécanismes non élucidés [6]. Les conséquences cliniques sont extrêmement variables selon la taille de la tumeur, allant du macroprolactinome « géant » avec compression des structures « éloquentes » cérébrales de voisinage au minuscule microprolactinome et ses seules conséquences hormonales mettant en jeu développement sexuel et fertilité. Les adénomes à prolactine ne sont qu’une étiologie des hyperprolactinémies, situation qui doit conduire à un diagnostic précis selon une démarche rigoureuse.
Hyperprolactinémies, causes et conséquences
La prolactine est une hormone protéique de 23 kDa sécrétée par les cellules lactotropes de l’antéhypophyse dont le rôle principal est de favoriser l’allaitement, fonction essentielle chez les mammifères [11].
On peut observer une hyperprolactinémie dans de multiples circonstances (Figure S21-P01-C03-1).
Hyperprolactinémies physiologiques
Ainsi, il existe des situations d’hyperprolactinémies physiologiques.
Au cours de la grossesse, le taux de prolactine augmente régulièrement pour atteindre, au troisième trimestre, une valeur jusqu’à 10 fois la limite supérieure de la normale [7]. Cette hypersécr&eac…
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