S21
Endocrinologie
Chapitre S21-P02-C06
Thyroïdites et thyropathies iatrogènes
et Anne-Sophie Balavoine
Le diagnostic des thyroïdites est l’un des plus difficiles de la pathologie endocrinienne et générale [4], [5], [6]. Les thyroïdites sont d’évolution aiguë ou chronique. Leur expression clinique est parfois bruyante ou, à l’inverse, totalement silencieuse. Elles sont responsables de goitres, ailleurs d’atrophie de la glande. Elles préservent l’euthyroïdie ou déterminent des dysfonctions hormonales. Elles répondent à des étiologies diverses, infectieuses, auto-immunes. Il n’apparaît pas nécessairement aisé d’établir une distinction entre leurs différentes variétés, ni de les distinguer d’autres affections thyroïdiennes ou générales (Tableau S21-P02-C06-I).
Thyroïdite aiguë infectieuse Thyroïdite subaiguë de De Quervain Thyroïdites lymphocytaires chroniques auto-immunes – thyroïdite de Hashimoto – thyroïdite lymphocytaire chronique de l’adolescent – thyroïdite atrophique – thyroïdite silencieuse (post-partum ou post-abortum) – thyroïdite auto-immune asymptomatique Thyroïdite de Riedel Thyroïdites iatrogènes – amiodarone – lithium – irradiation |
Les thyropathies iatrogènes, relèvent de mécanismes analogues, impliquent fréquemment des phénomènes inflammatoires, transitoires ou prolongés, et sont parfois, mais non nécessairement, favorisées par l’auto-immunité [2].
Thyroïdites aiguës infectieuses
Elles sont devenues très rares, le plus souvent d’origine bactérienne, plus exceptionnellement virale, mycosique ou parasitaire. Elles s’observent encore chez l’enfant et l’adulte, favorisées par une cause locale (otite, cancer ORL) ou une immunod&eacut…
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