S25
Ophtalmologie
Chapitre S25-P01-C03
Pathologies des paupières
Les paupières supérieures et inférieures ont un rôle anatomique et fonctionnel majeur. Elles assurent la protection du globe oculaire, mais permettent également, par le clignement palpébral, l’étalement permanent et régulier du film lacrymal à la surface de la cornée ainsi que le drainage des larmes.
Sur le plan anatomique, paupières supérieures et inférieures sont tout à fait comparables, constituées par la succession des cinq couches tissulaires : la peau, le muscle orbiculaire (puissant muscle circulaire assurant la fermeture des paupières et faisant partie des muscles peauciers de la face), la charpente fibrocartilagineuse (tarse et septum), les muscles rétracteurs des paupières (muscle releveur innervé par la troisième paire crânienne en paupière supérieure, doublé à la face profonde de son aponévrose par le muscle de Müller d’innervation sympathique – muscle rétracteur des paupières d’innervation sympathique en paupière inférieure), la conjonctive en contact permanent avec le globe oculaire (Figure S25-P01-C03-1).
Les pathologies des paupières sont très variées, les plus fréquentes étant les malpositions palpébrales (entropion, ectropion, ptosis), les malpositions des cils et les pathologies tumorales bénignes ou malignes.
Entropion et ectropion
L’ectropion est une éversion du bord libre palpébral qui perd alors son contact avec le globe oculaire, responsable d’une kératite d’exposition. L’entropion est une inversion du bord libre palpébral entraînant une kératite par frottement des cils sur la cornée.
L’ectropion et l’entropion sont des pathologies palpébrales congénitales ou acquises (Figures S25-P01-C03-2 et S25-P01-C03-3). Les formes acquises apparaissant le plus souvent…
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