S30
Thérapeutique
Chapitre S30-P03-C04
Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
Près de 2 000 allogreffes de cellules souches hématopoïétiques (CSH) ont été réalisées en France en 2014, soit 2 fois plus que dans les années 2000. Cette augmentation est le fait de l’élargissement des indications d’allogreffe, du développement de conditionnements non myélo-ablatifs qui ont permis de repousser l’âge limite de la greffe au-delà de 50 ans, et de nouvelles sources de CSH allogéniques. La survie globale est cependant restée stable d’environ 50 % à 5 ans. Ces données reflètent à la fois le risque de rechute persistant après allogreffe et l’importance des complications inhérentes à la procédure d’allogreffe.
En France, les principales indications d’allogreffe (Tableau S30-P03-C04-I) sont les hémopathies malignes dans 90 % des cas (leucémies aiguës ≈ 50 % des cas, autres hémopathies ≈ 40 % des cas). Pour les hémopathies malignes, le risque de complications après allogreffe est influencé par le type d’hémopathie, les traitements antérieurs (morbi-mortalité directement corrélée au nombre de lignes de chimiothérapie prégreffe), la chimiosensibilité à la greffe (toxicité et rechute responsables d’une mortalité plus élevée en cas de maladie réfractaire).
Hémopathies malignes | Pathologies non malignes |
---|---|
Leucémies aiguës myéloblastiques | Aplasie médullaire idiopathique : en 1re ligne si sévère, âge < 40 ans et donneur géno-identique |
Syndromes myélodysplasiqu… |
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